Rubriques 7 : Famille Garceau

Rubrique No.7  L’exceptionnelle famille Garceau

 

Pour la troisième partie de mon roman qui concerne davantage les Garceau, je commence le récit en 1767, à l’arrivée des familles acadiennes déportées; par contre, je concentre cette dernière partie dans la décennie débutant en 1770 et je me rends jusqu’en 1776.

La famille Garceau, comportant plusieurs fils, a dû attendre longtemps avant d’obtenir leurs concessions de terre à Yamachiche, les actes notariés m’indiquent  1771 pour les premières concessions; voilà pourquoi, les Garceau se sont retrouvés aux limites de Saint-Barnabé, à proximité des terres de François Bournival qui habitait déjà le secteur, puisqu’il est retrouvé dans le recensement de 1763, page 82 de « Yamachiche et son histoire », de J.-Alide Pellerin. Bien qu’arrivés en même temps que les Pellerin, Raymond, Trahan et Landry, ils ne se retrouvent donc pas dans la Grande et Petite Cadie. Prenons cette carte issue de mon power point, le cercle rouge indique l’emplacement des diverses terres appartenant aux Garceau. Notons ceci, plusieurs des premières générations des descendants Garceau, les fils et petits-fils donc, ont habité ce secteur, de chaque côté de la Grande rivière Yamachiche. Et même actuellement, si vous allez en auto-cueillette de bleuets, à la Bleuetière Grande-Rivière sud, vous vous trouvez exactement sur une terre ayant appartenu récemment à une famille Garceau. 

Mais bien avant de se retrouver à Yamachiche, les Garceau ont connu un destin unique.

 

PRÉSENTATION DE DANIEL GARCEAU ET SA FRATRIE :

Les parents de Daniel sont déjà des Acadiens habitant Port Royal. Son père se nomme Jean Garceau (Garsot ) dit Tranchemontagne, il est arrivé à 20 ans, à  Port-Royal, en Acadie, vers 1698.  Il était soldat de garnison dans la Compagnie de Chacornacle.  Cinq ans plus tard, il s'est marié à Marie Levron, en 1703. La mère de Daniel était la fille de François Levron; les Levron habitaient sur la rive nord de la rivière Annapolis, juste en face de Port-Royal, à proximité même, disons-le.

Né en 1707, Daniel est le deuxième garçon. Son grand-frère qui s’appelait Pierre-Jean était né un an après le mariage de ses parents. En 1710, Daniel avait 3 ans, il survient deux événements tragiques : comme son père était soldat, il a sûrement participé aux différents combats contre les Anglais. À la fin de 1710, il y a eu le siège de Port-Royal et les Français ont définitivement perdu le combat, l’Acadie devenant anglaise à jamais. Deuxième événement marquant : le père de Daniel, un soldat rappelons-le, est décédé fin 1710, probablement durant ces affrontements. Marie Levron devenait donc veuve, Daniel Garceau perdait son père à 3 ans, MAIS plus triste encore, la mère de Daniel avait un jeune bébé, appelé Joseph, né au printemps de cette année-là. Ainsi en 1710, suite au siège de Port-Royal, Marie Levron, se retrouve veuve avec trois enfants en bas-âge. Que va-t-il arrivé ? Vous devinez ? 

En décembre 1711, on va dire un an après le décès de son mari Jean Garceau, elle se remarie avec Alexandre Richard, le fils aîné d’un militaire. Daniel a 5 ans. Marie et Alexandre Richard auront entre 3 et 6 enfants (incertitude des données généalogiques). Ainsi, on considère que Daniel Garceau a été élevé avec ses deux frères Pierre-Jean et Joseph Garceau et d’autre demi-frères et demi-sœurs qui porteront le nom de famille Richard. Je vous épargne le destin de ces demi-frères et demi-sœurs Richard (déportés, venus au Québec ou morts de la petite vérole). En consultant les différents sites de généalogie, je vois que son frère Joseph portera le nom de famille double, soit Joseph Garceau-Richard, parfois Joseph Richard. 

Tableau tiré de www.nosorigines.qc.ca :

 

 

Mon ascendance acadienne me porte à aimer démêler les fils des lignées de famille, Antonine Maillet dit que nous sommes des « défricheur de parenté». J’ai découvert que cet Alexandre Richard avait lui-même des demi-frères et demi-sœurs aux noms différents de lui-même, il s’agit de Doucet, sa mère s’étant remariée. Alexandre Richard a une sœur plus jeune que lui, elle s’appelle Agnès Doucet et… tenez-vous bien : elle a épousé Pierre-Jean Garceau ! Maintenant, on s’amuse : Alexandre Richard est donc le nouveau papa, le beau-père de Daniel, Joseph et Pierre-Jean. La famille reconstituée de Marie Levron et Alexandre Richard devait fréquenter la famille élargie d’Alexandre, dont la demi-sœur d’Alexandre, Agnès Doucet. J’imagine que l’aîné des Garceau, Pierre-Jean, a remarqué cette jeune fille Doucet lors des fêtes de famille. Non, je ne commence pas un nouveau roman…

Voici donc le premier Garceau marié à Agnès Doucet. Maintenant, qui Daniel va-t-il épousé en 1730 ? Voici la réponse : Anne Doucet ! Non, ce n’était pas la sœur de l’autre, peut-être sa cousine. Quant à Joseph, il a épousé Marie-Philippe Lambert. Quelle a été la destinée des familles de Pierre-Jean Garceau et Joseph Garceau-Richard ? Ils ont déportés également, mais les informations sur le reste de leur vie sont parcellaires. 

DANIEL GARCEAU (1707-1772)    ET   ANNE DOUCET   (1713-1791)

Mariés en 1730

Tous les 10 enfants sont nés et furent baptisés à Port-Royal. Cinq filles et cinq garçons.

La première enfant, Marguerite est née en 1731; le petit dernier, François en 1752.

Le tableau, ci-dessous nous en apprend beaucoup et il est devenu une base de renseignements pour raconter l’histoire de cette famille. La fille aînée s’est mariée à Charles Lord en janvier 1755, l’année même de la déportation. Deux de ses sœurs se sont mariées à des Lord aussi, en Nouvelle-Angleterre (pendant leur exil : elles vont réhabiliter leur mariage à Bécancour à leur arrivée dans la province de Québec). On voit aussi que 4 membres des Garceau se sont mariés à Yamachiche en (1768-1769-1770 et 1773), donc peu de temps après leur venue en terre yamachichoise. Autre fait : Jean-Joseph, le premier fils, meurt à Yamachiche en mai 1770, trois ans après leur arrivée. Daniel meurt deux ans plus tard, en 1772. À remarquer : les deux derniers enfants sont décédés à Pointe-du-lac, mais on ignore le lieu de leur mariage. La consultation d’autres sites me renseignent : ils se sont mariés à des Pointeliers à Pointe-du-Lac. 

Quand Daniel décède à 65 ans, Anne Doucet a 59 ans. On verra qu’elle va se remarier et décèdera à Saint-Ours/Sorel. Un fait qui m’a amené à des recherches intéressantes. Pourquoi est-elle partie de Yamachiche ? Qui va-t-elle épouser ? En attendant, voyons le tableau des enfants de Daniel et Anne que j’ai nommé Ninon dans mon roman:

 

LES GARCEAU ET LES ÉVÉNEMENTS DE LA DÉPORTATION

Depuis une dizaine d’année, plusieurs historiens ont mis à jour toute l’information consultable sur le sujet des déportations; avec Internet, beaucoup de documentations leur étaient devenues accessibles. Pour ma part, les deux essais suivants ont été déterminants : « Les déportations des Acadiens et leur arrivée au Québec », « Les Acadiens déportés qui acceptèrent l’offre de Murray » de l’historien André-Carl Vachon. Ses recherches lui ont permis de trouver les dates et lieux d’embarquements des Acadiens ainsi que le nom des bateaux réquisitionnés pour les conduire en exil, surtout en Nouvelle-Angleterre. Ainsi, il a été confirmé que les habitants d’Annapolis Royal/ Port-Royal ont été embarqués bien plus tard que ceux de Grand-Pré qui le furent dès la mi-octobre 1755. Il faut penser qu’il fallait un certain temps aux Anglais pour trouver la grande quantité de bateaux requis pour exécuter leur méfait. Voilà pourquoi les habitants de Port-Royal ont vu ces bateaux s’ancrer dans la baie au début décembre. Vous imaginez la froidure qui allait les glacer lors de leur voyage en mer ?

Je vous place un tableau qui nous permet de déduire que les Garceau ont été déportés le 8 décembre, sur le Brigantin  Experiment. Ils sont arrivés à New-York en MAI 1756 !!! En MAI !!! Je cite la page 52 du deuxième essai de Vachon : « L’Experiment arriva le 3 mai 1756, avec 200 Acadiens d’Annapolis. Ils furent pris dans un ouragan, qui les mena à Antigua avant de se rediriger vers New-York. »

Vous remarquerez le premier bateau, le Pembroke : le seul qui a réussi l’exploit d’être détourné par les Acadiens qui ont maitrisé les membres de l’équipage anglais, échappant ainsi à la déportation. Prochainement, je ferai une rubrique sur cet événement exceptionnel.

Pour bien se plonger dans le vécu de la famille Garceau, calculons l’âge de chacun des membres du clan, en 1755, au moment où ils sont enfermés dans la cale du brigantin Experiment  :

Daniel : 48 ans                                        Anne/Ninon Doucet : 42 ans

Marguerite :  22 ans déjà mariée avec Charles Lord en janvier 1755, sans enfants à l’embarquement.                             

Marie-Josephte :   21 ans  s’est mariés en exil avec un Lord, frère de Charles.               

Jean-Joseph, premier fils :  20 ans déjà marié. Maintenant, lors de son retour en 1767 l’ainée de ses enfants, une fille, a 13 ans. On présume qu’en 1755, lui et sa femme avait déjà un enfant qui embarqua avec eux sur le navire de déportation. Selon le prochain tableau, il y a au moins 4 ou 5 autres enfants nés en exil.

Jean/Jean-Baptiste :    16 ans (ancêtre de mon conjoint)          Appoline :  13 ans, mariée en exil avec un Lord.     Charles :   11 ans             Pierre : 9 ans

Madeleine/Mado :   7 ans                             Ludivine :   4 ans                            François : 3 ans

 

Lorsque j’ai consulté les différents articles portant sur la généalogie de la famille Garceau, on m’informe que la famille a vécu une douzaine d’année à Staten Island, à proximité de New-York; à cette époque, c’était peut-être un quartier de la grande ville.

Et comme je suis une romancière un peu « intense », quand j’ai visité New-York, je me suis rendue au traversier pour Staten Island. Malheureusement, nous n’avions pas le temps d’aller en excursion sur cette île.  

 

Ainsi, nos Garceau vécurent au moins 10-12 ans dans cette colonie de l’empire britannique, dit la Nouvelle-Angleterre. Si on extrapole, on peut penser que Staten Island pouvait être un port d’extrême importance pour la ville de New-York avec sa population grandissante. Nos Garceau auraient pu travailler dans les différents ports du coin. Comme débardeur ou tonnelier. Si on se projette un petit cinq ans plus tard, en 1760, les fils  Garceau  grandissaient en terre d’exil : Jean-Joseph l’aîné, à 25 ans, avait une famille à faire vivre, Jean/Jean-Baptiste avait 21 ans, Charles 16 ans et Pierre, 14 ans.

COMME PLUSIEURS FAMILLES ACADIENNES EN CAPTIVITÉ, ILS EURENT VENT DE L’OFFRE DU GOUVERNEUR MURRAY

C’est quoi cette histoire-là ? Les Anglais de la Nouvelle-Écosse les ont chassés et douze ans plus tard, les Anglais de la province de Quebec les acceptent comme immigrants ? Petite explication : après la conquête de 1759, les Anglais croyaient pouvoir peupler facilement et amplement ce nouveau territoire conquis. Mais les habitants de la Grande-Bretagne n’étaient pas intéressés à franchir l’Atlantique pour se geler le…, cinq mois par année. Cependant, il fallait impérativement favoriser l’immigration. Citons le quatrième de couverture du deuxième essai de l’historien Vachon : « C’est après avoir entendu parler de la Proclamation du gouverneur James Murray ( 1er mars 1765), qui offrait des terres gratuitement aux nouveaux immigrants, que les Acadiens déportés en Nouvelle-Angleterre demandèrent la permission d’immigrer au Québec. Après délibérations, le gouverneur Murray accepta d’accueillir ces Acadiens dans la province de Quebec. Le premier bateau arriva au port de Québec le soir du 31 août 1766. »

Autre question : comment les Acadiens ont-ils appris la Proclamation ? Par les journaux. Selon Vachon, les journaux de notre province arrivaient par bateau à Boston ou d’autres villes côtières, vraisemblablement en provenance d’Halifax. Par ailleurs, cet historien a démontré que le retour des Acadiens à pied et par charrette relève de l’histoire romancée. Ils sont tous arrivés par bateau, payant leur passage et transitant par le port de Québec. Maintenant, je vous place, ci-dessous, la page 231 de son essai qui nous renseigne sur l’arrivée des Garceau en terre québécoise : la date, le nom du bateau et son capitaine, le nom des membres de la famille ainsi que leur âge. Que de beaux renseignements !  Note : il manque Marie-Josephte, 33 ans, mariée à Jean-Baptiste Lord ( c’était la page suivante).

Comment je suis certaine, sans aucun doute, qu’ils faisaient partie des 22 familles toutes arrivées, par un autre bateau, le même jour d’été 1767 à Yamachiche ? En consultant « Yamachiche et son histoire » de J.-Alide Pellerin, il y a tout un chapitre qui documente ce fait ainsi qu’une liste des arrivants. Une liste de noms de famille, quel bonheur pour une romancière !!! Sans oublier, que le registre de l’église yamachichoise mentionne tous les baptêmes communautaires qui ont été célébrés durant la fin de l’été et l’automne 1767. Mais calmons-nous, je ne vous place pas la capture d’écran des pages du dit livre d’histoire de Yamachiche. Juste si quelqu’un insiste…

Si vous analysez bien le dernier tableau : il y a 2 filles de 17 et 18 ans + 3 garçons de 20, 23, 27 ans. Tous célibataires. Le plus vieux, Jean/Jean-Baptiste (27 ans) s’est marié en 1769 avec Marie Boisvert; Madeleine s’est mariée la première en septembre 1768 avec Jean-Baptiste Boisvert, le frère de Marie !

Comment savoir où les Garceau se sont logés à Yamachiche ? Par déduction. Pour les mariages avec les Boivert, j’ai repéré leurs lieux d’existence. La confirmation des lieux « au nord de la Grande rivière Yamachiche » : c’est en consultant la base de données Parchemin « Données notariales du Québec ancien 1626-1799 ». Cette base m’a renseignée sur le mariage de Jean/Jean-Baptiste, notaire Leroy,  qui m’annonce que son père Daniel Garceau est tonnelier. La concession de leurs terres est aussi inscrite dans cette base de données ; 1771 et 1773 par le notaire Badeau. Monsieur André Desauniers de Yamachiche possédait une carte ancienne illustrant les numéros de tous les lots du territoire de Yamachiche. Cette grande carte, j’en ai photographié des grands bouts.

Voilà ! Il ne me restait alors qu’à broder une belle histoire détaillée qui relaterait le nouveau destin des Garceau à Yamachiche. Et pour terminer en beauté, j’ai moi-même marié un descendant des Garceau, par sa mère. Salutation à Albertine Garceau, la grand-mère de mon conjoint qui elle, fait partie de la lignée de Jean/Jean-Baptiste Garceau !

Copyright C 2020 Monique Michaud

 

Rubrique numéro 8 : Les tours de guet

Dans la troisième partie du roman, nous nous retrouvons dans le haut de la grande rivière Yamahiche. On y retrouve les terres qui ont été concédées (données) aux fils Garceau. Des concessions, non pas octroyées par le sieur Pierre Duchesne/Lesieur qui possédait le fief Gros-Bois, mais plutôt par le sieur Godefoy de Tonnencour puisque nous sommes entre le fief Tonnencour et le fief Gatineau que ce dernier a acheté vers les années 1770.

   

Quand je commence mes recherches sur l’histoire des Garceau, je m’aperçois que les fils et filles Garceau épousent des Boisvert et plus tard, les descendants épousent des Bournival. Ce deuxième fait vient confirmer que mes Garceau s’étaient véritablement installés dans ce secteur. Troisièmement, ceux qui connaissent bien Yamachiche savent que la route qui conduit vers Saint-Barnabé ( au nord de Yamachiche) a déjà présenté une dépression inoubliable pour ceux qui ont connu l’époque des transports à chevaux. On l’appelait la « côte à Bournival » . Quand je me suis rendue sur place, on m’a confirmé que plusieurs familles Bournival ont peuplé le coin, particulièrement Saint-Barnabé. Et c’est là, en haut de la côte qui, de nos jours a été grandement aplanie, que j’ai trouvé ce monument.

C’est à ce moment que, dans ma tête de romancière, j’ai regardé au loin, vers le fleuve et que j’ai... lévité au-dessus des lieux, tel un drone moderne. Non mais, quelle vue ! Quelle vue sur le grand lac saint-Pierre et ses deux rives. Je voyais même ses deux embouchures, à la Pointe-du-lac et à MA droite (regardant vers le fleuve) l’archipel des îles de Sorel.

Cher Bournival dit le Picard ! Et c’est là que je me suis souvenue qu’en Picardie, il est dit qu’il y avait autrefois de multiples tours de guet.  On les appelle aussi beffrois.

Pour la suite de mon roman dans les hauteurs de Yamachiche, j’approchais des années 1776 où les Yamachichois, les Pointeliers, Acadiens et ceux de Trois-Rivières allaient batailler contre les envahisseurs américains. En lisant, je comprends bien que les envahisseurs traverseront le grand lac par bateaux. C’est là que ma tour, que je bâtis en troncs de conifères, très haute, allait leur servir de tour de guet incognito.

Comme la vie est bien faite, dixit moi-même, lors de mes récents voyages en Europe, j’ai eu le bonheur de voir « de mes propres yeux » de splendides tours de guet.

 Pas très haute, la Tour Grise de Verneuil-sur-Avre. En Basse-Normandie.

 Verneuil. Une tour accolée à l'église. 

 Et juste pour s’amuser, parce que c’est tellement beau. La grande tour de guet dans la ville de Sienne, en Italie. Où je ne suis pas encore allée.

Une petite visite sur Wikipédia me renseigne encore. Voyez ci-dessous. Le beffroi de Dunkerque est un monument français du xve siècle classé monument historique depuis 1840. Le beffroi est aussi inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des beffrois de Belgique et de France depuis 2005. Il a été construit aux alentours de 1440 en lieu et place d'une ancienne tour de guet.

 Notez la présence fréquente d'une horloge sur les tours. 

Voilà comment je « m’instruis » sur chacun des détails qui composent mon roman. Évidemment, vous aurez compris que cette tour, sur la terre des Bournival, est une pure invention de mon imagination de romancière.

copyright C 2020 Monique Michaud